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Semaine sur l’Endométriose: une maladie gynécologique qui touche une femme sur dix

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Du 3 au 9 mars se tient la 12e Semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose, maladie gynécologique fréquente mais mal connue. Cette pathologie est caractérisée par la présence de tissus semblables à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus, et peut toucher différents organes.

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  • Une maladie fréquente

L’endométriose touche environ 10 % des femmes en âge de procréer, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Ce chiffre est en régulière augmentation.

  • Un diagnostic tardif

Faute de symptômes spécifiques et d’efforts de recherche suffisants, le diagnostic est posé en moyenne au bout de sept ans, selon l’observatoire OZ2020 créé par Endodiag, une société travaillant sur le développement de nouveaux outils de diagnostic, rejoint par plusieurs associations de lutte contre l’endométriose.

Par ailleurs, l’endométriose pouvant être asymptomatique, elle est, dans ce cas, généralement découverte de façon fortuite lorsqu’une femme consulte pour une difficulté à concevoir un enfant, explique l’Inserm.

  • Des conséquences sur la fertilité

De 30 % à 40 % des femmes atteintes d’endométriose connaissent des problèmes de fertilité, selon EndoFrance. Si « une proportion importante des patientes endométriotiques est effectivement infertile, l’explication scientifique de ce lien n’est pas entièrement élucidée », note pour sa part l’Inserm.

  • Une maladie douloureuse

La douleur gynécologique est le symptôme le plus courant de la maladie : 40 % des femmes qui souffrent de douleurs chroniques pelviennes, en particulier au moment des règles, sont atteintes d’endométriose, constate l’Inserm. La douleur peut également se manifester lors des rapports sexuels, au moment de la défécation ou de la miction.

  • Un coût de prise en charge élevé

En France, la prise en charge de l’endométriose coûterait au total 9,5 milliards d’euros par an, si l’on prend en compte les coûts médicaux et la perte de productivité induite, estime dans une étude la Fondation mondiale de recherche sur l’endométriose.

  • Un handicap au quotidien

Selon l’observatoire OZ2020, 70 % des patientes déclarent ressentir des douleurs invalidantes, 30 % que leurs activités habituelles sont perturbées par la maladie et 20 % que leur mobilité est affectée.

 

Le traitement est strictement individuel

 

De même que l’endométriose se manifeste diversement d’une femme à l’autre, de même les possibilités de traitement sont très variées, par exemple emploi de médicaments pour lutter contre les symptômes, essentiellement les douleurs, ablation chirurgicale des foyers d’endométriose ou traitement hormonal ciblé.

C’est avant tout l’objectif thérapeutique poursuivi dans le cas considéré qui conditionne le choix entre les diverses formes de traitement. S’agit-il de traiter une infertilité ou souhaite-t-on surtout lutter contre les douleurs? S’agit-il d’éliminer la maladie le plus radicalement possible et de diminuer le risque de récidive? Ces questions sont discutées lors de l’entretien avec la patiente.

Pour chaque femme atteinte, il existe une solution individuelle au problème. Il faut adapter cas par cas la forme de traitement et l’association éventuelle de divers traitements, selon la situation de la patiente. Il est important que l’entretien avec le médecin soit complet et apporte tous les éclaircissements nécessaires, de façon à pouvoir choisir un traitement spécifique, sur mesures.

Objectif: Disparition des symptômes ou troubles

A cet effet, on utilise essentiellement des antalgiques, appelés «anti-inflammatoires non stéroïdiens», ou la pilule contraceptive. Cependant, ces traitements ne permettent pas d’obtenir une véritable guérison

 

L’opération:

Il est parfois possible d’effectuer le traitement chirurgical dès l’examen à visée diagnostique. Pendant la laparoscopie, le chirurgien élimine les foyers visibles d’endométriose le plus soigneusement et le plus complètement possible, sans léser les tissus sains et les organes voisins, intacts. La laparoscopie est une méthode microchirurgicale précise et délicate, avec laquelle on utilise souvent des techniques spéciales telles que par exemple le laser. Cette technique microchirurgicale, précise et minutieuse, qui fait souvent appel au laser, ne peut être mise en œuvre que par un gynécologue adroit et bien formé.

Dans de rares cas, si les symptômes sont sévères, si le couple ne souhaite plus d’enfants et si toutes les autres possibilités ont été épuisées, il faut envisager l’ablation chirurgicale de l’utérus, des trompes et des ovaires

L'hormonotherapie:

 

Etant donné que les foyers d’endométriose sont stimulés par les hormones sexuelles féminines (estrogènes et progestatifs), les traitements médicamenteux visent à réguler ou inhiber l’effet hormonal. Ce résultat peut être obtenu par exemple par la prise d’hormones du corps jaune (progestatifs)ou d’une pilule contraceptive.

Si un blocage complet de la fonction ovarienne est nécessaire, on inhibe la synthèse d’estrogènes en traitant par des «analogues de la LH-RH». Ce traitement assèche les foyers d’endométriose. On peut ainsi soulager les douleurs et éviter la formation de nouveaux foyers d’endométriose.

L’usage de médicaments pour inhiber la formation des hormones engendre temporairement un état comparable à la ménopause, avec les troubles associés à cet état. Cependant, l’intensité des bouffées de chaleur, de la diminution de la masse osseuse, des fluctuations de l’humeur, etc. est très variable. Si un traitement prolongé est nécessaire, on peut soulager les symptômes associés en prescrivant un traitement hormonal spécial, à faible dose d’estrogènes.

 

Médecine "douce":

Les traitements fondés sur la médecine académique peuvent être complétés par des méthodes de médecine alternative. Toutes les méthodes qui stimulent les forces d’autoguérison peuvent être utiles. Les méthodes disponibles sont très variées. Il n’est pas toujours facile de choisir, parmi les nombreuses méthodes, celle qui est adaptée dans le cas considéré (homéopathie, médecine chinoise traditionnelle, biorésonance, traitement des zones réflexes, acupression ou acuponcture, aromathérapie, bains, etc.).

 

Liens

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Sources:

Google images

http://mobile.lemonde.fr/medecine/article/2016/03/07/l-endometriose-en-chiffres_4877924_1650718.html?xtref=acc_dir



07/03/2016
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